Les académies ne donnent que très peu d’autorisations de faire l’instruction en famille dans le cas de harcèlement scolaire. La preuve ? Une députée du parti présidentiel souhaite rajouter le motif « harcèlement scolaire » pour la demande d’autorisation de faire l’école à la maison.

Texte de sa question écrite au ministre de l’Education nationale (Journal officiel du 8 octobre) :

Mme Maud Petit interroge Mme la ministre de l’éducation nationale sur le rajout du « harcèlement scolaire » comme motif permettant d’instruire un enfant dans sa famille. M. Gabriel Attal, alors ministre de l’éducation nationale, avait à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, lancé un questionnaire d’auto-évaluation anonyme destiné aux élèves du CE2 à la Terminale. Les résultats obtenus par cette enquête alertent puisque plus d’un élève par classe déclare être victime de harcèlement scolaire (5 % du CE2 ou CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens). Pour nombre de ces jeunes, le retour à l’école peut s’avérer extrêmement compliqué voire même impossible tant leur souffrance est grande. Mme la députée sait combien le Gouvernement est mobilisé pour lutter contre ce fléau tant au niveau des auteurs de ces harcèlements que celui de l’accompagnement des jeunes qui en sont victimes. Elle estime, cependant, qu’aucune piste permettant une meilleure prise en charge notamment psychologique de la victime ne doit être occultée. Elle l’interroge donc sur la possibilité de rajouter un motif explicite « harcèlement scolaire » à ceux permettant à un enfant d’être instruit dans sa famille.

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