Depuis le mois de juin, nous avons été contactés pour 340 refus injustifiés d’instruire en famille : une décision  que les familles, et particulièrement les mères qui ont fait le choix de cette liberté fondamentale, reçoivent avec injustice, colère, stupeur, écœurement. Voici un florilège de 70 mamans qui témoignent de la violence de ces refus, avec aussi quelques témoignages de papas.

« Après 17 ans d’école à la maison, j’ai reçu un refus pour mon 8ème et dernier enfant, âgé de 9 ans. C’est d’une brutalité inouïe ! ». Anne-Marie

« J’ai l’impression que l’on m’arrache mon enfant et que l’on m’empêche de faire ce que je pense être le meilleur pour lui ». Carole

« Assommée, attristée, stressée, dégoûtée. Le projet éducatif proposé ne présente pas une situation propre à l’enfant à laquelle l’école ne pourrait répondre. » Valérie

« Stress et écœurement. Notre enfant a à nouveau de l’encoprésie depuis le refus. » Angélique

« C’est une énorme injustice et une énorme punition pour nos enfants. » Audrey

« Je suis très triste et c’est incompréhensible par les motifs avancés par l’académie alors que durant toutes ces années, les contrôles ont toujours été satisfaisants. » Juliette

« Il est illégitime qu’une personne tiers décide de ce qu’il y a de meilleur pour MON enfant : je me sens forcée et soumise à un choix d’instruction que je ne souhaite pas et que je n’ai pas demandé. Une possible scolarisation ne veut pas dire que c’est ce qu’il y a de meilleur ! » Lou

« Je trouve très bien de devoir creuser ce que nous souhaitons pour notre enfant, de le formaliser, de structurer ce que nous allons lui proposer,etc.
Mais recevoir ensuite un refus par quelqu’un qui ne nous connait pas et ne connait visiblement pas les écoles de notre village nous semble vraiment injuste ! Vu les motifs, nous avons l’impression que notre projet éducatif n’a même pas été lu ! » Amélie

« Nous ressentons une grande frustration face à l’absence de prise en compte à la fois des raisons qui motivent notre projet et des compétences certaines que nous possédons pour prendre en charge l’enseignement de nos enfants. Et nous le percevons comme une atteinte à nos droits et à notre liberté de choisir ce qui est le mieux pour nos enfants. » Joane

« Je suis en colère que notre choix et l’intérêt supérieur de notre enfant ne soient pas pris en compte. J’ai peur des conséquences d’une scolarisation sur le bien-être de ma fille. J’ai peur qu’ils brisent sa confiance en elle et dans les autres, et qu’elle perde sa joie de vivre, sa curiosité et son libre arbitre. » Lucile

« Je suis anéantie car je suis sûre à 99% d’un échec scolaire. G. a subi du harcèlement et pourrait vous le dire: il est encore habité par ça, suite à son handicap et aux punitions de sa maitresse. Il bouge sans cesse. Les moqueries des autres enfants, c’est dramatique. Je suis désespérée et à bout de souffle. » Diane

« Notre fille est très autonome dans son travail, a des résultats excellents et s’ennuie en classe. Le CNED serait vraiment pertinent pour elle et lui permettrait clairement d’atteindre un haut niveau de violon : l’enjeu se situe dans la pratique répétée et journalière et du coup très personnelle. Je ne comprends pas en quoi ce n’est pas une situation propre à l’enfant motivant le projet éducatif. Elle remplit toutes les cases pour réussir et on ne l’écoute pas. Nous avons pourtant le soutien de ses professeurs de musique et de CM2. » Lou Anne

« Nous ne sommes pas des séparatistes, juste des gens qui n’ont pas fait le choix le plus commun. Devons-nous pour cette seule raison être forcés à vivre différemment ? Quand le droit des enfants à l’instruction est respecté (et c’est le cas de notre dossier ayant été accepté l’année dernière et le contrôle de l’instruction ayant été favorable), le choix des parents doit être respecté. » Suzanne

« J’ai l’impression que l’Education Nationale ne peut pas instruire mon enfant et que l’Etat ne me permet pas de lui venir en aide.
Lorsque j’entends que le niveau scolaire des enfants a baissé et qu’on ne permet pas aux parents qui le peuvent d’avoir un rôle à jouer pour améliorer l’apprentissage de leurs enfants, c’est bien dommage. Les démarches pour demander l’instruction en famille sont fastidieuses et l’implication que ça va me demander n’est pas négligeable, donc si je fais cette demande c’est vraiment que je ne vois pas d’autre issue et que je suis persuadée que c’est ce qui correspondra à mon fils. Je me sens incomprise. » Angélique

« J’ai perçu le refus comme un couperet qui nous tombe dessus. C’est une sensation horrible ainsi que le désarroi qui nous envahit par la suite. Nous avons été surpris, désemparés et dégoûtés. » Noémie

« Je me sens accablée par l’angoisse et la colère de ne pouvoir instruire mes enfants de la manière qui me semble la meilleure pour eux. Nous sommes jugés par des inconnus sur un projet éducatif de quelques pages, cela ne nous présente pas véritablement.
Chaque enfant est unique donc chaque enfant a une situation propre ! » Mathilde

« Encore une tentative d’excès de pouvoir pour entraver les lois internationales comme la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et forcer une scolarisation en présentiel pour mes enfants puis continuer leur harcèlement… » Manon

« Immense révolte !!! Sentiment qu’on veut nous déposséder de nos enfants. Les inspecteurs ont toujours été admiratifs de notre engagement et des excellents résultats de nos enfants, de leur aisance relationnelle. Grâce à l’IEF, nous avons pu mettre fin à leurs souffrances à l’école.
Alors, « on a fait quoi de mal ? », comme le demande notre dernière.
Les parents n’ont-ils pas, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ? Le droit de les instruire autrement quand la souffrance scolaire est telle qu’elle met leur santé en péril ? » Ambroise

« Je ressens une profonde incompréhension, alors que les inspecteurs ont toujours été admiratifs de ce que nous mettions en œuvre pour répondre aux besoins spécifiques de nos enfants à très haut potentiel. Une grande tristesse aussi : la souffrance scolaire de nos enfants, raison qui nous a conduits à l’IEF, n’est pas reconnue.
Non, l’école n’est pas bénéfique à tous : nous avons pu en faire l’expérience avec nos enfants à profil atypique. » Axel

« C’est une injustice, un manque de choix et de liberté pour un pays qui se vante de l’être… Je me sens oppressée. Nous devons entrer dans le moule, être des moutons, nous imposer un mode de vie qui ne nous convient pas. Ce qui pousse à vouloir « fuguer », quitter un pays qu’on aime, dont les valeurs ne correspondent pas… Déçue mais pas étonnée quand on voit comment tout évolue. » Rose

« Je ressens une grande incompréhension. Le motif du refus est très vague. » Zélie

« Je suis dépitée, en colère, triste et désemparée qu’on nous enlève le droit de nous occuper correctement de nos enfants malgré des inspections académiques annuelles positives. » Eloïse

« Je me sens trahie, en colère, et triste. Déçue du fossé entre les promesses initiales et l’application de cette loi. Le jour où j’ai entendu le discours des Mureaux, je me souviens avoir reçu un coup au ventre. Ensuite, nous avons espéré ensemble que la loi ne passerait pas au niveau constitutionnel. Puis, elle est passée. Nous savions que c’était la fin, mais nous raccrochions à ce petit 1% d’espoir puisque M. Blanquer avait promis à l’époque que les familles qui faisaient bien l’IEF pourraient continuer. Et là, malgré tous nos contrôles positifs année après année, malgré une lettre de notre médecin traitant, on nous refuse ce qui a tant réussi à nos enfants. Je suis écœurée. » Aurélie

« J’ai été en colère face à l’injustice puis dans l’acceptation : je reprends sereine le combat administratif, après une année de procédure. Je peux anticiper ce qui m’arrivera certainement. » Marie

« Je trouve ce refus injuste. Même situation propre que l’an passé et cette année nous avons un refus. » Annie

« Nous trouvons cela injuste : 3 contrôles positifs, des attendus de fin de cycle dépassés, l’inspectrice nous a même dit de rédiger un projet éducatif niveau CE1 au lieu de CP. » Aude

« Grosse déception. Ils ont refusé les demandes à la chaîne. Leurs arguments sont difficilement compréhensibles. » Zoé

« Je trouve ces refus incohérents. » Maud

« Injustice et grosse incompréhension concernant l’intérêt supérieur de mes enfants. » Céline

« Une grande injustice devant ce nouveau système d’autorisation, qui ne reconnait pas la détresse et la souffrance de nos enfants en « situation propre » .» Julie

« Je ressens une privation de liberté, et l’impossibilité d’offrir à mon enfant ce que je juge être le meilleur pour lui. » Cindy

« Je ressens de la colère et une profonde injustice. Nous savons TOUS que l’école ne sait PAS s’adapter à chaque enfant. Et on nous sort cet argument à toutes les sauces! » Sophie

« Je trouve cela injuste, je ne comprends pas pourquoi on envoie des courriers de médecin expliquant le danger pour notre enfant puisqu’ils ne sont pas pris en compte. » Nadia

« De l’incompréhension, il me parait évident que la fréquentation assidue d’un établissement scolaire est impossible lors d’un voyage itinérant comme le nôtre. » Karine

« Colère, révolte, injustice, trahison. » Isabelle

« C’est honteux et grave de devoir obtenir un accord de personnes qui ne nous connaissent pas, qui nous jugent sans nous voir accomplir notre rôle de parents, celui d’éduquer et d’instruire NOTRE ENFANT. » Prune

« Dégoût et déception. Sentiment de déni de notre liberté pédagogique. » Priscillia

« Nous n’avons plus de liberté, c’est l’état qui décide à notre place pour éduquer nos enfants. » Ambre

« Une réponse toute faite copier-coller. C’est un manque évident de bon sens et de bonne foi. D’une de la part de la personne en charge de notre dossier. De deux, de la part de l’Etat qui avait dit que seules les personnes séparatistes seraient impactées par cette loi.
On a décidé de faire des enfants car on avait le droit à l’instruction en famille. Notre fils est venu au monde en janvier 2020 car il y avait ce droit. Nous vivons depuis avec un goût amer. » Léonie

« Je suis en colère, triste et accablée : comment peut-on me refuser de quitter la Martinique pour aller voyager avec mon enfant de 4 ans? Je suis sidérée qu’on me demande de le scolariser en sachant qu’en juillet je n’aurai plus de maison car nous la louons , où veulent ils qu’on aille? Je suis scandalisée par leur façon de faire, leur demande de papiers farfelus et leurs mensonges. » Martine

« Je ressens beaucoup d’indignation et d’incompréhension face à cette décision. » Sylvie

« Déception et Angoisse pour mon fils autiste asperger. Depuis 4 ans, il suit le CNED, après de gros problèmes au niveau de sa scolarité en école. Il a pris un rythme qu’il lui convient. Nous devions préparer sa rentrée au lycée et non pour la troisième. Que va t’il se passer pour lui? Je ne comprends pas ce refus. » Marine

« Je suis frustrée, déçue, en colère. » Aurore

« On ressent une grosse injustice, un sentiment d’impuissance et on a l’impression qu’on joue à la roulette russe avec l’éducation de nos enfants. » Amandine

« Je suis frustrée et dégoutée par ce système! Arracher des enfants épanouis en instruction en famille afin de répondre à des quotas est d’une violence inouïe ! » Coralie

« Je suis -et surtout mes enfants!- privée de la liberté de choisir ce qui est le plus adapté pour elles. De choisir la vie que nous voulons avoir. » Sidonie

« Nous ressentons un profond dégoût vis à vis de ce refus. En effet, nous avions fourni le document qui nous était demandé (reconnaissance MDPH) et il n’était précisé nulle part qu’il fallait y adjoindre un quelconque certificat ou bilan médical. Or c’est l’absence de tels éléments médicaux qui est invoquée par l’académie pour motiver son refus. De plus, cette décision (reçue par courriel) intervient pile 2 mois après la réception de notre demande, c’est à dire vraiment le dernier jour possible pour rester dans les délais administratifs. S’ils voulaient tout faire pour nous compliquer la vie, ils ne s’y seraient pas pris autrement… Au delà de cela, être parent d’un enfant en situation de handicap reconnu par l’administration (ce qui a déjà impliqué d’autres démarches fastidieuses) devrait normalement nous donner le droit de choisir le mode d’instruction que nous estimons le plus approprié pour elle. Comment un fonctionnaire, fut-il médecin scolaire, peut-il estimer pouvoir se substituer à notre jugement, nous qui accompagnons notre fille dans son chemin difficile depuis sa naissance ? » Sylvain

« Je me sens trahie et en colère. Malgré des contrôles positifs depuis 5 ans, on nous refuse de poursuivre notre projet familial. » Najat

« Incompréhension face à un refus en motif 4 alors qu’il avait été accepté l’année dernière, et qu’il n’était pas en plein droit. » Natacha

« Nous ressentons beaucoup d’injustice dans cette décision et dans notre droit d’éduquer notre enfant selon nos choix. Nous avons essayé de respecter la vision de l’Education Nationale et de l’adapter aux besoins de notre enfant et ce refus ne semble même pas avoir compris quels étaient les besoins énoncés. Nous sommes en colère de devoir nous justifier de nos choix et qu’une institution puisse nous dire ce qui est mieux pour notre enfant. » Lucie

« La privation de liberté! La privation de mon autorité parentale, de ma capacité à faire mes choix concernant l’intérêt de mes enfants.
Leurs voix et leurs propres choix ne sont pas entendus. Et me faire imposer par le gouvernement un choix qui est soit disant une « norme » : mais qu’est-ce que la norme? En quoi cela peut-il être une norme quand les enfants connaissent d’autres façons de faire qui leur conviennent? Ce n’est pas mieux, ni moins bien ; c’est fait différemment et je veux garder le choix de cette différence! » Suzanne

« Très déçue de ce refus du fait que c’est notre dernière. Nos 3 ainés ont fait l’IEF pour la maternelle, avec de bons résultats aux contrôles et par la suite dans leur scolarité. D’autre part, notre 4e a eu l’autorisation pour l’IEF dans le même courrier que celui du refus pour notre fille, alors que les motifs évoqués sont les mêmes! » Armelle

« Angoisse pour mon fils! » Valérie

«Je suis désemparée pour mes filles car elles ne veulent pas aller en présentiel. Elles ont un rythme depuis trois ans et on veut les contraindre à faire une chose qu’elle ne veulent pas : retourner à l’école. » Nour

« Je trouve cette situation très injuste, je ne comprends pas cet acharnement face à des familles qui se préoccupent avant tout de l’intérêt supérieur et du bien-être de leurs enfants. C’est un manque de confiance envers nous, citoyens. D’autre part, le cadre de la loi est largement dépassé dans de nombreuses académies, et la loi est interprétée de manière souvent trop personnelle. Mes droits ne sont pas respectés, pas plus que ceux de mes enfants. Je suis triste pour eux, sincèrement, de ne plus pouvoir choisir en toute liberté le mode d’instruction qui leur convient le mieux. » Laura

« Je ressens de la colère et je me sens abandonnée par ce système car nos enfants à l époque ont souffert à l’école et les enseignants n’ont rien fait pour les aider. Ils ont été mis à l écart. Nous avons fait un recours à l’éducation nationale. Ils n’ont pas pris en compte la situation de mes enfants qui sont en situation de handicap, dont un autiste et l’autre dyspraxique et dysphasique. Ils ont été tous les deux diagnostiqués. » Rachel

« Terreur, dégoût, perte de confiance et abattue devant le parcours à affronter de nouveau. » Laurie

« Je ressens une profonde injustice, de l’acharnement et un refus motivé par des arguments qui ne sont pas valables. » Elise

« Colère et déception. J’ai beaucoup travaillé pour mon projet éducatif, pour ne pas faire les choses à la légère, et la réponse est lapidaire. » Marie

« Incompréhension : comment peuvent-ils prendre des décisions de ce type sans me demander plus de détails sur le comment et le pourquoi j’ai pris cette décision ? » Oumar

« Je ressens de l’injustice face à l’inégalité de traitement sur tout le territoire. Et aussi un manque d’équité dans l’éducation que j’offre à mes deux enfants qui à cause de cette loi lèse le plus jeune. » Marie

« J’ai ressenti une grande injustice car je respecte la loi ; j’ai également senti que mon droit et le droit de mes enfants n’ont pas été respectés. J’ai également eu directement une vision de travail qui m’attend pour la rédaction de RAPO et éventuellement le tribunal administratif. J’ai également senti un stress énorme pour l’annonce à mes enfants car ils ne connaissent que l’IEF, et ont aucune envie d’aller à l’école. » Fany

« Une incompréhension, et beaucoup d’injustice ont été les premières émotions à nous submerger. Avec le recul, la colère s’est également ajoutée face à cette loi absurde et à l’encontre des besoins et volonté de nos enfants. Ce refus injustifié et dénué de personnalisation nous a heurté face à des institutions qui ne veulent pas entendre. » Sabrina

« Ce refus nous met en lumière la privation de liberté dans l’éducation de nos enfants. » Lisa

« Une incohérence totale après 2 ans d’acceptations sur mêmes motifs et dossiers identiques. Recevoir un refus est illogique. » Sandy

« Réponse reçue via démarche simplifiée. 3 enfants et 3 refus pour le même motif… Colère et incompréhension après des mois passés à la rédaction d’un projet éducatif qui n’a visiblement pas été lu. Enfants neuro-atypiques angoissés +++ et parent instructeur en saturation… » Jessica

« Je ressens la destruction d’une famille, le non respect des droits du choix à l’éducation. Le non respect du choix de mes filles, mes filles ayant toujours eu des évaluations positives, que j’avais joint au dossier. Notre famille vit depuis 5 ans au rythme de l’IEF. Je suis même prête non seulement à aller au tribunal mais même à changer de pays si il le faut. » Laetitia

« J’ai le sentiment que ma fille n’est qu’un pion et qu’elle n’est pas du tout reconnue dans ses besoins et ses désirs. » Mélanie

« Je ressens du dégoût et du mépris de la part du DASEN qui ne prend pas en compte la.situation des enfants et renvoie à toutes les familles des refus types. » Aurore

« Les rapports sont exagérés et faux. OBLIGATION de faire un contre rapport ! » Nicolas

« Je ressens de la colère de devoir me battre pour faire respecter les droits et besoins de mes enfants. Je ressens de l’injustice face aux différence de traitements et de la tristesse face à la dévalorisation de mon rôle de parent instructeur. » Justine

« Déprimant! On nous vole ce droit constitutionnel ! » Océane

« Très déçu car la situation de mon fils me préoccupe. » Stéphane

« Colère et incompréhension. Je pensais être libre de circuler, visiblement non. Je n’ai le droit de me déplacer que durant les vacances scolaires, j’ai l’impression de subir une peine d’emprisonnement à domicile. » Fatiha

« Je réalise vraiment que nous avons perdu un droit. Je suis atterrée de voir un droit constitutionnel partir en fumée. » Hélène

« Nous sommes choqués et en colère. La réponse se focalise sur un point annexe évoqué dans le dossier (une évaluation neuropsychologique qui ne faisait pas partie du dossier, c’est l’EN qui nous l’a réclamée) pour justifier son refus, ignorant par là même tous les autres éléments que nous avons apportés. » Rémy

« Très triste, déçue et frustrée… » Assia

« Je trouve cela injuste que l’on me refuse le droit de choisir la meilleure option pour mon enfant. » Sélène

« Nous avons le besoin de partager nos sentiments profonds suite à la réception du refus de l’administration concernant notre demande d’instruction en famille pour notre fils. Apprendre que notre demande a été rejetée a suscité en moi un mélange d’émotions, allant de la frustration à la déception. Nous avons consciencieusement préparé notre dossier, pensant avoir démontré de manière adéquate que l’instruction en famille est non seulement une option viable, mais également la meilleure pour notre fils. La décision de refus semble manquer de compréhension quant aux besoins individuels de notre enfant et à notre droit en tant que parents de choisir le mode d’éducation qui lui convient le mieux. Nous trouvons cela profondément injuste, car notre projet éducatif a été élaboré avec soin, mettant l’accent sur une approche personnalisée qui favorise l’épanouissement académique et personnel de notre fils. Nous croyons fermement que cette approche répond de manière appropriée à ses besoins spécifiques et à son rythme d’apprentissage. Le refus de reconnaître l’existence de la situation propre de notre enfant, qui se manifeste par ses intérêts académiques variés, son avance dans certaines matières et son épanouissement dans un environnement d’apprentissage familial, va à l’encontre du droit de chaque enfant à une éducation adaptée à ses besoins individuels. Nous avons choisi l’instruction en famille en toute conscience, après avoir étudié attentivement les différentes options éducatives disponibles. Notre décision repose sur une conviction profonde que cette approche permet à notre enfant de s’épanouir pleinement et de développer son plein potentiel. En tant que parents, nous sommes déterminés à continuer à défendre les intérêts de notre enfant et à rechercher les meilleures options éducatives pour lui.
Nous espérons que notre appel sera entendu et que notre désir sincère de fournir à notre fils une éducation de qualité sera pris en considération. » Jingwei

« Je suis désemparée et très stressée ! » Alexandra

« À la réception du courrier, j’ai ressenti une profonde tristesse, un sentiment d’injustice et une amère privation de liberté. » Michel

« De l’incompréhension et de la colère, vu les heures passées sur le projet éducatif et le motif de refus illégal. De la peur à l’idée de devoir scolariser ma fille contre notre volonté (la mienne et la sienne). » Lucile

« Je ressens de l’injustice, qu’on viole mon droit fondamental de parent à choisir le mode d’éducation de ma fille, me jugeant incapable d’éduquer mon enfant comme si quelqu’un d’autre était plus légitime que moi. » El.

« Bafoué dans mes droits. Encore des promesses politiques qui n’engagent que ceux qui les entendent. Je pense à M. Blanquer qui disait que les familles pratiquant déjà l’IEF correctement n’avaient rien à craindre. Mensonges éhontés. » Philippe

« Après 4 ans d’investissement pour sauver mon enfant HPI de la décompensation psychique subie en élémentaire (mise à l’écart par ses camarades car incomprise, différente, plus mature…), et voyant les résultats satisfaisants des contrôles pédagogiques ainsi que l’épanouissement actuel de mon enfant, je ressens de l’injustice et du dégout face à ce refus de l’administration qui je pense n’est pas conforme à l’intérêt suprême de mon enfant. Je vais me battre pour que les fameuses valeurs de la République soient respectées. LIBERTE de décider pour le bien de nos enfants. » Samuel

« De la tristesse, une sensation d’enfermement et des rêves qui s’évanouissent.Une aventure qui prend fin avec une sensation de belles valeurs qui disparaît, une joie qui n’a plus de place. » Solène

« Abusif : on a pas le droit de choisir comment instruire nos enfants. Quelqu’un qui ne connait absolument pas nos enfants décide pour eux et remet en question notre devoir de parent. » Mila

« Une grande tristesse, un sentiment de me faire voler le droit de choisir et de faire ce qui est le mieux pour mon enfant. Nous sommes nomades et nous ne voulons pas traumatiser notre enfant en le changeant d’établissement tous les jours.» Lila

« Ne pas se sentir écouté dans la souffrance que mon enfant va ressentir… » Mathilde

« De l’injustice et de l’incompréhension. Le sentiment que l’inspectrice va au dela se ses compétence (parler de suivi psy pour un enfant de 4 ans qui a juste envie/besoin d’etre avec ses parents). Déception, stress.
Du temps très long pour faire de la paperasse, rédiger le projet éducatif, puis faire le RAPO, alors que l’on ne demande même pas cela à un professeur.  » Suzie

« Déjà, ils disent n’importe quoi car j’ai fourni la preuve du BAC de mon mari et il est bien noté instructeur avec une preuve de disponibilité pour son travail ; ensuite je pense que s’ils n’ont pas pris connaissance du diplôme, ils n’ont pas lu le projet éducatif qui est fortement étayé pour la situation propre de ma fille. » Camille

« Etat de sidération de constater que le refus tient en 2 lignes face à un dossier de 40 pages et que l’intérêt de l’enfant passe en second plan face à une idéologie aveugle. La liberté d’instruction devrait être non seulement un droit mais un facteur de fierté et de remerciement de la société. » Fabrice

« Je ressens un grand mépris de la part de l’administration. C’est l’application froide et restrictive de la loi, sans une once d’humanité, sans rechercher véritablement l’intérêt de l’enfant, sans écouter ses parents, qui sont à ses côtés au quotidien et qui ne veulent que son bien.
Je ressens également une méconnaissance du terrain de la part de l’académie. Le courrier m’annonce que l’école saura s’adapter et répondre aux besoins de mon enfant, sous-entendu, mieux que ce que ses parents ont prévu pour lui en l’instruisant dans la famille…
Ce n’est pas vraiment ce qu’on entend dire un peu partout : manque de personnel bien formé, élèves trop nombreux dans les classes, niveau scolaire au plus bas, harcèlement, violence… Ça ne fait pas rêver ! Mais l’académie visiblement pense que cette école sera meilleure pour mon enfant… » Christine

« J’ai ressenti une grande angoisse et de l’injustice ! » Raphaël

« En colère de devoir nous justifier tout le temps, de passer ce temps en démarches au lieu de le passer avec mon enfant. » Nancy

« Le refus est illégal car la situation propre est bien expliquée et l’EN n’a pas à juger du bien fondé d’une situation propre. » Cécile

« J’ai fondu en larme. J’ai ressenti une immense tristesse pour mon enfant. Une profonde injustice par rapport à sa situation et une colère immense. Je ne dors plus, je passe mon temps à essayer de rédiger un RAPO le plus pertinent possible. Je me sens prise par le temps. J’ai l’impression d’être privée d’une liberté légitime. Mon enfant a enfin réussi à s’épanouir dans l’apprentissage de ses fondamentaux ce qui n’était pas le cas lorsqu’il était scolarisé. Il peut enfin profiter de son temps libre contrairement à l’époque où il était scolarisé car il fallait reprendre tous ses apprentissages pour ne pas qu’il se noie sur le plan scolaire. Mon enfant est un enfant qui ne tient pas en place et qui a du mal à se concentrer suffisamment longtemps assis dans une classe. J’étais sans arrêt sollicitée par son enseignante pour me dire que c’était infernal, qu’il était bien plus déconcentré que le reste de la classe, qu’il faisait toujours tomber ses affaires et j’en passe etc… Un PPRE a même été mis en place pour lui sans succès ! Il a développé une peur intense de l’école et de se faire gronder car il n’arrêtait pas de se faire crier dessus. Nous partions chaque jour à l’école avec des larmes et des angoisses et cette situation a duré des années! Aujourd’hui mon enfant se sent bien enfin! Il pratique plusieurs activités sportives et musicales. C’était impossible avant car il était trop fatigué et n’en avait pas le temps. Si je remets mon enfant à l’école et que je ne reprends pas tous ses apprentissages sur son temps libre, il va échouer dans sa scolarité. Ce n’est pas l’intérêt supérieur de mon enfant qui a motivé cette décision de refus mais une idéologie sur l’institution qu’est l’école. On m’a dit que l’école en tant qu’institution est la norme, que les enseignants qualifiés pourront apporter les savoir fondamentaux à mon enfant car on y suit les programmes officiels. J’ai l’impression que ma demande n’a même pas été étudiée car les réponses apportées n’ont rien à voir avec ce que j’ai mis dans mon courrier. Mon enfant est en droit de recevoir l’instruction adaptée à sa situation dès lors qu’il n’arrive pas à acquérir ses fondamentaux dans un établissement. Cette décision est un non sens. Un coup oui, un coup non pour les mêmes raisons. Le contrôle pédagogique s’est pourtant bien passé cette année et la conclusion indique clairement que l’enseignement dispensé à mon enfant lui permettait bien d’acquérir ses fondamentaux ! INJUSTICE ! Abus de pouvoir ! Colère infinie! Tristesse et découragement. Impression d’être illégitime dans l’instruction de mon enfant. J’ai l’impression d’avoir commis un délit pour devoir en arriver à faire un recours. » Sandra

« Incompréhension et déception immense. J’avais vraiment espoir que cela me soit accordé. Mon dossier était complet et les raisons du refus me semblent médiocres et injustifiées. C’est comme s’ils cherchaient à refuser pour refuser! J’ai déjà envoyé mon RAPO que j’ai rédigé avec l’aide des associations et des textes de lois. J’espère vraiment que celui-ci me sera accordé. Je continue à me battre pour pouvoir faire l’instruction en famille à mon fils. C’est une épreuve difficile mais je me bats pour mon fils. » Léa

« L’incompréhension, la colère, un sentiment de dépossession de nos prérogatives de parents, une attaque à l’égard de nos enfants, un attentat à notre vie de famille sont les premières choses ressenties à la réception de ce refus. Le temps consenti lors de la rédaction du projet éducatif réduit à néant par un courrier froid et sans considération. Tout le travail réalisé pendant plusieurs années d’IEF, au passage favorablement reconnu à plusieurs reprises par des inspecteurs à chaque fois différents, qui est ici remis en cause sans fondement. » Pierre

« Première demande pour motif 3a itinérance en France qui a été refusée sans justification fondée. Notre itinérance est un réel choix de vie, qui nous a demandé beaucoup de réflexions et d’ajustements, et nous nous sentons privés de liberté, nos droits fondamentaux ne sont pas respectés. » Elise

« Je suis vraiment déçue, ma fille était en IEF depuis 4 ans, elle fait de la danse depuis 2017 : maintenant il faut changer pour le CNED ou le collège qui n’est pas adapté à notre fille à l’heure actuelle. » Virginie

« Sentiment d’injustice. Après 6 ans d’IEF avec ma fille et des contrôles toujours satisfaisants, je ne comprends pas que mon fils ne puisse pas y avoir droit lui aussi. De plus, je suis professeur. C’est un comble! Je regrette le temps perdu à préparer ce dossier que j’aurai préféré accorder à mes enfants ! » Estelle

« Une intrusion dans ma légitimité en tant que parent à savoir ce qui est bon pour mon enfant. De l’arbitraire. De l’injustice. Et gaspillage du temps de l’administration! » Agnès

« Je ressens de la tristesse envers un système en contradiction. L’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas pris en considération, ni la liberté de circuler de ses parents. Avec ce refus, nous avons l’impression d’être insultés de  »radicaux », car l’objectif de la loi contre le séparatisme était normalement d’éviter l’instruction des enfants dans des familles extrémistes. Nous sommes déçus que personne ne soit venu à notre rencontre pour comprendre les raisons qui motivent notre demande. » Valentine« Ce refus n’est pas fondé et ne va pas dans le sens de l’intérêt de mes enfants. » Olivier

« Je ressens une grande injustice et un dégoût pour ces instances qui prennent des décisions arbitrairement et qui n’hésitent pas à briser l’équilibre de notre famille. » Madeleine

« Une injustice incroyable et une profonde tristesse, le déni de mon autorité parentale et l’impossibilité de satisfaire le désir de mes enfants.
Une grande colère de voir mes droits, et ceux de mes enfants, bafoués. » Jamila

« Une incompréhension sachant que malgré le fait que je n’ai pas le BAC, les inspecteurs on toujours émis de bons rapports ! » Sophie

« Profondément attristée, peinée, dégoûtée. J’ai 4 enfants qui n’ont jamais été scolarisés, sauf les grandes une fois arrivées en 6ème (choix qui leur est propre). » Sarah

« Je suis mécontente et je me sens complètement désemparée. Je ressens un sentiment d’indignation, d’injustice et beaucoup de tristesse. Je ne suis pas satisfaite de ce motif de refus. Nous avons l’intention de contester. Ce motif nous apparait indéniablement infondé. » Maëlle

« Recevoir un refus fut pour nous une grande déception, surtout que l’administration se place au dessus des lois. Nous ressentons de l’angoisse pour les prochaines étapes, de l’incompréhension et de l’injustice car notre dossier est cohérent. Le RAPO est refusé également, pour un autre motif que le refus initial, avec des arguments déformés des nôtres, au dessus des lois. Ce rejet est incohérent. » Charline

« C’est de la discrimination et du harcèlement. » Aline

« De l’indignation et de l’injustice. J’ai l’impression d’avoir eu un refus complètement arbitraire. » Myriam

« L’impression de ne plus être libre dans ce pays sur le choix et ses volontés. Mon enfant est tellement heureux ds sa vie de nomade. Nous nous sentons impuissant face à leur refus non réfléchi. » Magalie

« Choquée et en colère car inspections favorables, phobie scolaire déclarée et projet éducatif exposé… Outrée de devoir justifier que mon enfant ne peut pas aller à l’école, alors qu' »une situation propre à l’enfant » ne devrait pas être justifiée… » Nathalie

« Je suis déçue, car mes enfants se donnent à 100% dans leurs leçons. C’est comme si leur implication n’était pas reconnue. Mon grand refuse l’école classique et a pleuré à l’annonce de ce refus. Nous nous sentons démunis alors que jusqu’à présent nous étions heureux de cette situation. » Félicité

« Je suis écœurée par cette décision tardive et contraire aux intérêts et au souhait de notre enfant. Elle reçoit tous les ans les félicitations lors de son contrôle et s’épanouit en IEF. Ceci est une nouvelle atteinte à nos libertés. » Coline

« Je ressens énormément d’injustice, d’énervement ; que de temps perdu dans des démarches administratives qui pourrait être tellement mieux employé (pour nos enfants notamment). Ces demandes sont une mascarade : j’ai l’impression que mon dossier n’a même pas été lu et je pense que ce n’est pas à une personne qui ne connait même pas mes enfants de choisir pour eux. Qu’ils s’assurent que nos enfants sont en bonne santé physique et psychique, bien traités, qu’une instruction leur est donnée, mais qu’ils choisissent pour nous, non. Je viens de recevoir le refus aujourd’hui, je suis encore chamboulée, mais sur le pied de guerre. » Jeanne

« Le fait qu’un des motifs de refus est illégal, que je ne devrais même avoir à prouver les spécificités de mon enfant, que cette liberté d’instruction est un droit constitutionnel et qu’il est bafoué simplement au bon vouloir d’une personne, me révoltent. Je sais ce qu’il y a de mieux pour mon enfant et je me battrai pour l’avoir. » Angélique

« Après lecture et prise de connaissance du contenu du document de refus émit par l’administration du rectorat, nous estimons que la décision de refus a été prise de manière expéditive et non objectivement car les arguments avancés se basent sur la vision et l’appréciation personnelle des examinateurs et non en accord avec les textes de lois et amendements confortant le respect des principes de la République concernant le droit à l’instruction en famille. Le motif 4 sert essentiellement de subterfuge pour justifier un refus non fondé, abusif, à cela accompagné d’arguments visant à glorifier et embellir les institutions et l’enseignement en établissement scolaire tout en dénigrant l’intérêt, les efforts, l’implication du/des parents s’investissant dans leur projet d’instruction en famille pour leur(s) enfant(s). » Justine

« Le Conseil d’Etat au lendemain de ses décisions concernant la légalité des décrets en rapport avec l’IEF s’est exprimé explicitement en ces termes : « Le rectorat doit contrôler l’existence de ces informations (capacité des parents à assurer l’instruction en famille), mais il n’a pas à apporter une appréciation, dire si ce projet est fondé, l’administration ne se substitue pas aux familles. »

Il est donc clair que les motivations concernant le projet IEF porté par les parents ne concernent en aucun cas le rectorat et son administration qui n’ont pour responsabilité que de vérifier la capacité des parents à assurer le projet d’IEF en question. De plus, le motif 4 utilisé pour motiver le refus crée intentionnellement la confusion par amalgame entre le mot « propre » utilisé à ce jour dans l’amendement n°454 adopté le 22 janvier 2021 visant à remplacer le mot « particulier » anciennement utilisé. La loi et le législateur ont expressément fait changer le mot « particulière » par « propre » dans les débats législatifs pour supprimer la vision restreinte de ce que peut être le besoin éducatif propre à un enfant, qui motiverait son projet pédagogique de demande d’autorisation, donc chaque enfant à une situation propre qui n’est pas synonyme de « particulière », dès lors le refus motivé par un motif 4 est une décision arbitraire voire malicieuse, ce qui est inacceptable. » Julie

« Je suis très effrayé à l’idée que mon enfant aille à l’école alors qu’il n’est pas du tout prêt. » Nadir

« C’est une privation de mes droits de citoyens ! » Doriane

« Sentiment de mise en danger de mon fils. » Christophe

« Nous sommes indignés par ce refus. On piétine nos droits les plus fondamentaux en tant que parents. Nous prêt à nous battre jusqu’au bout pour le bien de nos enfants. » Christian

« Je ressens une grande insécurité administrative et un jugement arbitraire. » Emeline

« De l’écœurement après toutes ces nuits blanches à rédiger un projet éducatif qui répond parfaitement aux exigences légales, une situation propre étayée pour au final essuyer un refus. » Meryame

« Je me sens démunie de ma liberté et de celle de mes enfants » Lafita

« Une incompréhension totale, une injustice, aucune prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant », Aïcha, en IEF depuis 7 ans.

 

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